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Biodynamistes pur sang, « pirates », « magiciens » ou inclassables.
Découvrez nos vignerons / fournisseurs
Alain Tourenne, c’est le « vigneron-magicien » de Château Beynat, près de Castillon-la-Bataille. Biodynamiste pragmatique, Alain s’est fait une réputation pour sa grande maîtrise technique de la vinification. Ses vins, même ses cuvées sans sulfites, sont remarquablement nets et précis. Ensuite intervient la magie, car Alain aime innover et expérimenter. Ainsi, il élabore des vins nature dans un style primeur comme on en fait dans le beaujolais et des vins élevés en amphore ou en dolia en terre cuite. Sa devise : « Le vin nous sauvera tous. »
Jean-Baptiste Duquesne compte sans aucun doute parmi les vignerons les plus visionnaires de Bordeaux. A Château Cazebonne, dans l’extrême sud des Graves de Bordeaux, Jean-Baptiste a développé l’ambitieux projet de réintroduire la quasi-totalité des cépages oubliés de Bordeaux, comme le bouchalès, le mancin, le castets, le jurançon noir ou encore le mérille. Dès qu’il a racheté le domaine, en 2016, il a commencé la conversion du domaine en biodynamie, tout en plantant des dizaines de cépages anciens dans l’objectif de remettre au goût du jour les cépages d’autrefois. Jean-Baptiste est également l’un des membres fondateurs de Bordeaux Pirate, un collectif de vignerons qui font souffler un vent nouveau sur Bordeaux.
Vincent Lacoste fait parti de la sixième génération de vignerons au Château de Cranne à Cadillac, sur la rive droite de la Garonne. Cet héritage ne l’empêche pas de se libérer des traditions et de casser les standards du vin de Bordeaux. Formé dans l’Anjou, Vincent recherche dans ses vins la « buvabilité » qui caractérise les vins de la Loire. A partir des cépages classiques de Bordeaux, il élabore des vins souples et fruités, avec des tanins croquants, sans le moindre élevage en fûts de chêne. Ainsi, Vincent compte parmi les vignerons qui ont réussi à renouveler le goût du bordeaux sans le trahir.
Quand il a pris en main les rênes au domaine familial, situé dans l’Entre-deux-Mers, Fabien Lapeyre a profondément changé la façon de travailler. Il a commencé la conversion du domaine en bio, planté des cépages d’ailleurs comme la syrah et le grenache, élaboré des cuvées monocépage de cépages oubliés (carménère, petit verdot) et élevé des vins de bordeaux en amphores en terre cuite. Allant au bout de ses convictions, Fabien est cofondateur de l’association Bordeaux Pirate, qui regroupe des vignerons cherchant à renouveler l’identité du vin de Bordeaux.
Loïc Menard a grandi au Château Mémoires, à Saint-Maixant, au sud de Bordeaux, sur la rive droite la Garonne. Créé en 1985 par Jean-François Menard et sa femme Béate, le vignoble est cultivé en biodynamie depuis 2019. Loïc y produit des vins de Bordeaux rouge, blanc et liquoreux fruités et souples, dont un cadillac issu d’une parcelle planté en 1870. Un blanc liquoreux qui peut rivaliser avec les vins de Sauternes.
Virginie Aubrion est l’une des rares femmes à Bordeaux qui dirigent un domaine viticole, en plus en biodynamie. Au Château de Piote, à Val-de-Virvée dans le Nord-Gironde, elle travaille le plus naturellement possible. Les vignes sont labourés au cheval, la vinification est faite sans additif œnologique. Ses vins, en partie élevés en amphores en terre cuite et en grès, ses vins sont d’une vivacité et d’une buvabilité remarquables, notamment ses blancs, à base de colombard, un vieux cépage qui a pratiquement disparu du vignoble bordelais. Ses crémants de Bordeaux font la renommée du château.
La famille Hubert compte parmi les tout premiers biodynamistes du vignoble bordelais. En effet, Château Peybonhomme-les-Tours, situé près de Blaye sur la rive droite de la Gironde, a été converti en biodynamie en 2000. Actuellement, le domaine est dirigé par Guillaume et Rachel Hubert, frère et sœur, également propriétaires de Château La Grolet à Bourg-sur-Gironde. Ainsi, ils élaborent l’un des meilleurs blancs en biodynamie de Bordeaux, ainsi que ses cuvées à base de cépages atypiques comme le touriga nacional et la syrah, en partie élevés en amphores en terre cuite.
Michel Théron est l’un des pionniers de la biodynamie dans le Médoc. Originaire du Languedoc, Michel s’est installé à Arsac il y a un quart de siècle, où il a créé le Clos du Jaugueyron. Au fil des années, voulant travailler au plus proche de la nature, il a adopté des pratiques de la biodynamie. Dans le chais, il intervient le moins possible, tout en restant « à l’écoute » de ses vins. Ses vins sont d’une grande pureté et délicatesse. Les margaux du Jaugueyron peuvent rivaliser avec les grands crus classés de l’appellation.
Sylvain Destrieux est né dans le vin. Après avoir travaillé pendant des années dans l’exploitation viticole de son père, qui livrait à la cave coopérative locale, Sylvain a créé son propre domaine viticole, le Clos de la Molénie à Ruch, dans l’Entre-deux-Mers. Abordant les cépages classiques de Bordeaux sous un nouvel angle, ce vigneron se montre particulièrement ingénieux. Son bordeaux rouge, il le vinifie en amphores en terre cuite ; son bordeaux blanc en fûts d’acacia et en « œuf » en grès. De plus, il élabore des cuvées insolites comme un vin orange ou encore un « côte-rotie » à la bordelaise.
David Poutays est probablement le vigneron le plus méconnu de Bordeaux. Au Clos de Mounissens, petit hameau de Saint-Pierre-d’Aurillac dans le Sud-Gironde, il élabore des vins de garage. En effet, il a aménagé un chai minuscule dans la grange derrière la maison où il a grandi. Bioidynamiste convaincu, David produit des vins naturels, en utilisant de très faibles doses de soufre volcanique, produit d’origine naturelle. Ses vins ont un potentiel de garde étonnant : ses vieux millésimes sont encore plein de fraîcheur.
Son cépage fétiche : le sémillon, qu’il travaille non seulement en vins blancs secs de longue garde, mais également en liquoreux. Sa devise :« Le sémillon, c’est le cépage de la patience ».
Elles ne possèdent pas le moindre pied de vigne, leur chai de vinification est minuscule, mais Pascale Choime et Laurence Alias ont réussi à se faire une petite place au milieu des grands crus classés du Médoc. Car les Closeries des Moussis, situé à Arsac, dispose de parcelles de vignes en fermage (location) sur de prestigieux appellations de Margaux et Moulis. Tout est travaillé en biodynamie et les vins sont très peu sulfités. Ainsi, elles se sont fait une renommée dans le monde des vins nature avec de vins d’appellations prestigieuses.
Quand il a repris le domaine familial dormant, Jean-Guillaume de Giacinto a adopté un style moderne et épurée. Bordelais, commercial dans le vin, il a saisi en 2021 l’opportunité de prendre en main le Domaine le Trébuchet aux Esseintes, dans l’Entre-deux-Mers. Dès le départ, en 2021, il a entamé la conversion du vignoble en agriculture biologique. Pour son premier millésime, il a défini l’identité de ses vins en fonction de leur élevage. Ainsi, sa cuvée Porcelaine, élevée en amphores en porcelaine, et une cuvée Grès, élevée en « œuf » en grès (un contenant ovoïde en céramique).
Incontestablement, Anne Buiatti est l’une des vigneronnes les plus atypiques et audacieuses de Bordeaux. Originaire de Calce, dans le Roussillon, elle s’est installée à Saint-Morillon, au sud de Bordeaux, pour y créer Maison Advinam. Les cuvées d’Anne, issu de la biodynamie, sont entièrement « cousues main ». Des travaux dans la vigne jusqu’à l’étiquetage et le cirage des bouteilles, tout est fait à la main. Les cuvées de cette « Allumée », comme elle se décrit, sont élaborées sans le moindre intrant, même sans sulfites : de vrais « vins d’auteur ».
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